L’association douarneniste D21 Treizour a réhabilité un canot traditionnel de pêche à la sardine.
Le projet
L’inauguration a eu lieu le 16 juillet dernier à la marée montante. Etaient présent : Madame Françoise RANNOU (Présidente de la Fondation Crédit Agricole du Finistère), Madame Jocelyne POITEVIN (Maire de Douarnenez), Monsieur René GUEGUEN (Président de la CL de Douarnenez), ainsi que Monsieur Paul ROBERT(Président de l’association TREIZOUR).
Le bateau projeté est un canot ouvert de 7 mètres, avec un gréement de chaloupe et un arrière à tableau. C’est dans les années 1890- 1895 que ce style de bateau fût construit en grand nombre. Ce canot possède un grément de voiles au tiers ainsi que des avirons. En effet, l’association D21 excluait l’utilisation d’une propulsion auxiliaire motorisée.
Ainsi, c’est l’architecte François Vivier qui s’est vu confié le projet. Ce dernier a travaillé sur le projet en s’appuyant sur les recherches de référence. (cf : publiées dans Ar Vag et les dessins de Claude Maho).
En effet, ce nouveau projet a pour objectif de répondre au besoin de support de formations et d’entrainement. De plus, la taille du bateau permet une complémentarité et rend son utilisation plus souple.
Françoise RANNOU
(Présidente de la Fondation Crédit Agricole du Finistère).
« Bien que notre histoire soit tournée vers la terre, ses hommes et ses richesses nous avons toujours eu à cœur de défendre les valeurs des hommes et des femmes qui chaque jour engagent leur vie pour nourrir les hommes sur terre. Votre projet de réhabilitation d’un canot traditionnel a séduit les membres du comité exécutif par les valeurs qu’il porte : la mémoire de nos anciens, la solidarité ou encore l’effort du beau travail manuel.
Et je n’oublierai pas le rôle des femmes dans la vie de tous les jours, à travers le nom de baptême que vous avez démocratiquement choisi. La Fondation du crédit agricole du Finistère est honorée ce jour d’être à vos côtés. D’être aux côtés de femme inspirante telle « Joséphine » grande figure de la lutte des ouvrières de Douarnenez au début du XXème siècle. Et ainsi, faire vivre votre nouveau projet et l’avenir que vous lui réservez. De belles balades en perspective pour un public toujours plus nombreux. »